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Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Revue de presse

Home / Magrit Coulon

© Hubert Amiel

« Sans apitoiement et sans fausse pudeur, c’est une empathique plongée en apnée dans la vieillesse, ultime étape d’un voyage que nous aurons tous à parcourir mais dont on a tendance à ne retenir que des clichés. Home est une vitrine sur un espace clos, qui vit avec ses propres règles et son propre temps, un travail d’atmosphère et de regards où le public est placé dans la position du visiteur d’une maison de retraite venu partager quelques bribes de leur quotidien. »
« Ce n’est pas une critique des maisons de repos », dans BRUZZ, version papier

 

« Magrit Coulon se penche sur la vieillesse et lui offre un regard complice, empathique et malicieux. »
François Caudron, « Home », une ode à nos aînés, dans Musiq3, le 14.01.2022

 

David Courier, Le Courrier recommandé, sur BX1, le 15.10.2021

 

« La metteuse en scène belge a réalisé un fabuleux travail sur la vieillesse ; sur celles et ceux que nous plaçons en maison de retraite, appelée "home" en Belgique, pour éviter d'avoir trop à les voir, à les sentir, ou à les entendre. (...) Par la précision des gestes, le fin travail de mise en scène et de dramaturgie, Home est assurément une grande pièce. »
La rédaction a adoré, dans Théâtre(s) Magazine - automne 2021, version papier

 

« Pour votre premier spectacle vous avez choisi un sujet qui n’est pas très habituel pour une jeune compagnie. Tandis que la plupart se hâte de parler de politique ou de révolution, vous avez choisi le sujet de la vieillesse. Pourquoi ? 
Magrit : Parce qu’on pense que les vieux devraient faire partie de la révolution. »
Jenny Lippmann, HOME de Magrit Coulon : Interview avec l’équipe artistique au Festival OFF d’Avignon, dans Szenik, le 24.08.2021

 

« L’essentiel tient à la performance époustouflante des trois comédiens (Carole Adolff, Anaïs Aouat et Tom Geels), dont l’interprétation rend tout le désespoir silencieux de ces aînés emmurés dans leur solitude. Ils bafouillent des mots incompréhensibles, attendent un frère qui ne viendra jamais, cherchent le numéro des renseignements dans le bottin. Et nous font énormément rire, d’un rire bizarre, à la fois tendre et triste, que cet ovni théâtral sera peut-être le premier à tirer de votre gorge. Et sûrement aussi le dernier. »
Youness Bousenna, Festival d’Avignon : nos ultimes coups de cœur du off, dans Marianne, le 30.07.2021

 

« C’est ainsi que « Home », sur le fil de la beauté, incarne constamment son sujet plus qu’il ne l’illustre : sans succomber à l’esthétisation ou à la morale, il illumine le réel par par des biais symbolistes ; et dans ce tissu mêlé de paroles et de silences existentiels, réussit à émouvoir son spectateur avec une éclatante finesse. »
Victor Inisan, Calice des mots, dans I/O Gazette, le 19.07.2021
 

« Cet ensemble de scènes dresse un tableau tendre, réaliste et presque joyeux d'une maison de retraite. On n'y ignore pas la douleur et l'ennui, mais on découvre aussi le bonheur des petits riens, des regards complices et joies simples. On est ému : la dame qui nous épie de table, ce vieil homme qui tangue jusqu'au fauteuil, celle qui nous verse le jus de fruit, ce sont nos pères, nos grand-mères, nos grands-pères, nos mères, nos tantes... Ce spectacle rend comme un hommage à leurs dernières années, que l'on préfère souvent ignorer et à ce quotidien des homes qui nous échappe. On est aussi un peu en famille avec Home. »
Emmanuelle Bouclon, Home, au plaisir des choses minuscules, dans le Off d'Avignon , le 15.07.2021
 


« Reproduction millimétrée d’une attitude, recours au « playback » qui, au-delà des voix, restitue le son d’une maison spécialisée, la chorégraphie mimétique de Magrit Coulon véhicule une approche nouvelle du théâtre documentaire, désormais omniprésent sur les plateaux. Ces inventions, ces partis pris se développent au sein d’un espace évolutif, où se matérialisent dysfonctionnements organiques et confusions intimes. De la confiture, une bavette, quelques miettes, un courant d’air.., l’illusion est magistrale et déterminante dans les multiples recoins de Home, stupéfiante méditation sur le temps, celui qui passe et celui du théâtre.
Michel Flandrin, Home pas vraiment sweet., dans Les Sorties de M. Flandrin05.07.2021A voir en première priorité. »

 

« L'ajout du sous-titre [Morceaux de nature en ruine] signale ce dont le spectacle veut rendre compte : cette temporalité et cette atmosphère, si particulières, qui sont celles des « homes » au travers du quotidien des résidents qui y habitent. »
Marie-Emmanuelle Dulous de Méritens, Home – Morceaux de nature en ruine de Magrit Coulon, dans La Terrasse, le 03.06.2021

 

« Comment font donc les trois comédiens pour faire suspens de ces pauvres vies sorties de chez Beckett, comme de nos Ehpad ? Quand la littérature et la vie follement se confondent... La poésie aussi.»
Emmanuelle Bouchez, Chairs neuves, âmes vieilles, dans Télérama, le 04.02.2021

 

« En faisant de l’écoute l’instrument qui allège le trop-plein de spectacularisation, la metteuse en scène montre la légende du tableau plutôt que le tableau lui-même. Elle confie à l’imaginaire le soin de remplir le vide en accueillant les visions intérieures.»
Joëlle Gayot, Le Festival Impatience célèbre les voix et le théâtre est gagnant !, dans Télérama, le 15.01.2021


« Un premier spectacle audacieux et singulier. »
Anaïs Heluin, Festival Impatience : un huis clos très ouvert, dans Sceneweb, le 15.01.2021

 

«[...] Coulon fait preuve de retenue plutôt que plonger dans l’absurdité qui fait alors surface, mais la voix qui est sienne est déjà singulière.»
Laura Cappelle, Behind Closed Doors ..., dans le New York Times, le 14.01.2021

 

« Respectueuse autant que gentiment irrévérencieuse, Magrit Coulon signe une première œuvre humaine, très réaliste, qui touche sans pour autant plomber. »
Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, Tendre regard, dans L’oeil d’Olivier, le 11.01.2021

 

« Tableau saisissant jusque-là, dans son mut- isme placide, Home bifurque – sans rien céder de sa minutie dans l’interprétation – pour englober des paroles de résidents. [...] On est loin au-delà du playback : dans une compréhension intime, intense, de ces âges extrêmes, si loin de ceux de ces artistes en de- venir. À l’écoute de l’ordinaire et de l’étrange, ils y plongent avec autant de respect que d’ir- révérence fantasque, et sans l’ombre d’une moquerie. Un travail d’ombre et de lumière, d’humour et d’humilité, d’engagement et de nuance, qui fait entendre jusqu’aux disparités sociales de leurs interlocuteurs. Une vraie, une grande, une importante découverte. »
Marie Baudet, Au festival Factory, les vertus étourdissantes de l'observation, dans La Libre Belgique, le 06.03.2020

 

« Trois existences qui se côtoient dans un monde qui s’ effrite de plus en plus au rythme du lent tic-tac de l’horloge... Entre réflexions hilarantes et moments bouleversants. »
Jean-Marie Wynants, Home: tous les vieux sont d’anciens jeunes..., dans Le Soir, le 06.03.2020

 

« Aucune parole prononcée, tout n’est que geste et occupation de l’espace.
Dans ce silence pesant, les pensionnaires partagent leur « temps intérieur », le rythme d’un corps lourd, gêné, empêché, même dans les gestes les plus simples. [...] Ici, les trois résidents vivent, affrontent les joies, les dé- ceptions et les tragédies de leur quotidien sans relief dans lequel le moindre fait, prend des allures d’ événement. »
Didier Béclard, La vieillesse est un naufrage, dans Demandez Le Programme, le 05.03.2020

 

« Une tendresse lucide imprègne la mise en scène de ces trois vieux, barbouillés de confiture, parfois rassemblés autour d’un piano dissonant pour exister en attendant que le ciel leur tombe sur la tête... »
Christian Jade, Factory. L'émergence au Festival de Liège. LA découverte : "Home" de Magrit Coulon ****, dans RTBF Culture, le 05.03.2020

© Gloria Scorier