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Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Carnet pédagogique

Une cérémonie

A l’annonce de l’éternité de la domination libérale sur le monde, à la fermeture définitive d’une « hypothèse révolutionnaire », à cette fatalité désespérante selon laquelle « le monde court à sa perte », nous avons l’intarissable désir d’opposer, comme un cri surgi de l’enfance, la couleur passionnelle de la nécessité de vivre, la reconnaissance du vivant et l’expansion de ses forces. Il semblerait que tout soit passé ou dépassé, que tout ait déjà été inventé...

Nous nous en réjouissons : délivrés de cette ambition d’avoir à délivrer du neuf, nous voulons affirmer que dans un monde qui se détruit, la création reste le seul moyen de ne pas se détruire avec lui. Cette énergie adolescente constitue le mouvement dans lequel notre collectif a vu le jour et veut se traduire dans l’inscription d’un théâtre qui met en avant les joies de la libération.

– Le Raoul Collectif 2011

Le Raoul collectif

Le Raoul collectif est un groupe d'acteurs et créateurs co-fondé en 2009 en Belgique par Romain David, Jérôme De Falloise, David Murgia, Benoît Piret et Jean-Baptiste Szezot.

Les fondateurs ont élaboré une méthode de travail qui prend en charge toutes les dimen- sions de la création et de la production (écri- ture, interprétation, dramaturgie, mise en scène, scénographie, musique live) en n’ex- cluant pas le recours ponctuel à un « œil extérieur » et à d’autres forces qui gravitent autour du collectif (assistant-e à la mise en scène, chargé-e de production, créateur son, directeur technique, créatrice costume...).

Ils ont créé Le Signal du Promeneur, leur premier spectacle, en 2012 puis Rumeurs et petits jours en 2016. Une Cérémonie est le troi- sième spectacle pour lequel ils poursuivent une réflexion artistique et politique très riche centrée sur les relations entre l’individu et la société.

Les quelques mots-clefs qui constituent ce carnet pédagogique sont destinés à faire comprendre, tant aux élèves qu’aux ensei- gnants quelles sont les pistes dramatur- giques à partir desquelles le spectacle est né, s’est transformé, a pris corps pour devenir ce qu’il sera quand les spectateurs s’installeront dans la salle.

Si la dramaturgie d’un spectacle consiste souvent à élucider un texte pour en explorer les possibilités scéniques, ici il s’agit plutôt d’explorer des pistes thématiques, des idées et des intuitions. De faire des tentatives, des propositions, des pas en avant et des retours en arrière. Tâtonner dans de la matière brute afin d’en faire advenir des fils rouges qui tis- seront peu à peu le spectacle. C’est une par- tie de cette matière brute qui est proposée ici, sans encore savoir si elle se retrouvera telle quelle dans le spectacle ou si elle a juste servi de terreau pour faire germer la graine.

Crise et interrègne

La notion d’interrègne
  • Dans les monarchies, l’interrègne est la période qui existe entre deux règnes, et pendant laquelle il n'y a pas de monarque. (Wikipédia)
  • Par extension: Intervalle de temps pendant lequel tout poste de direction demeure vacant.
  • Temps d'interruption, cessation momenta- née d'une fonction par son titulaire. (CNRS Ortolang)
  • On peut aussi parler d’interrègne entre deux idéologies dominantes en histoire politique : Depuis la deuxième guerre mondiale c’est l’idéologie capitaliste qui domine presque partout dans le monde. De type d’abord fordiste (centrée sur les profits nationaux) elle a été directement suivie (depuis les années 80) par le néolibéralisme mondialisé dont la priorité n’est plus la croissance dans un cadre national, mais la satisfaction des intérêts du capital finan- cier internationalisé. Aujourd’hui force est de constater la débâcle de cette idéologie dominante et le chaos apparent des alter- natives qui nous sont offertes. On pourrait donc parler de période d’interrègne.
    La crise consiste justement dans le fait que l’ancien meurt et que le nouveau ne peut pas naître : pendant cet interrègne on observe les phénomènes morbides les plus variés.

– Antonio Gramsci (1891-1937), Cahiers de prison, Éditions Gallimard, Cahier 3, §34, 283.
Militant communiste sarde, à la tête du parti communiste italien entre 1924 et 1926, il est emprisonné par les fascistes de 1929 à 1935 et écrira une trentaine de cahiers en prison qui définissent sa pensée politique et sa conception de la gauche. Il est considéré aujourd’hui comme un des penseurs de référence du marxisme européen. Il meurt des suites d’une longue maladie en 1937.

Cette phrase écrite par Gramsci en prison, vers 1930, décrit la crise du système capita- liste et la répression du communisme par les fascistes durant l’entre-deux-guerres. Il décrit ces mouvements sociaux et politiques comme une forme d’impasse historique qui a des résonances familières aujourd’hui, près de cent ans plus tard, à l’heure de la montée des extrémismes et des victoires populistes. Personne ne nie plus aujourd’hui que nous sommes bien dans une période de crise au sens gramscien du terme: A un moment où la vieille hégémonie du système capitaliste se fissure de toutes parts mais où peu d’alterna- tives convaincantes nous sont offertes.
Reverrons-nous le temps des hommes provi- dentiels et des forces obscures dictatoriales? Ou bien trouverons-nous d’autres façons de comprendre le monde et d’autres fonctionne- ment économiques et sociaux que ceux de la croissance néo-libérale ?
Cette question de l’entre-deux où peuvent surgir les monstres est posée poétiquement, symboliquement presque par l’intermédiaire de l’image du rideau rouge, celui qui sépare la scène de la salle, l’avant de l’après, comme la limite entre deux univers.

La répétition

Dans notre travail il y a des obsessions et des questionnements récurrents. La ques- tion de la réunion par exemple. Pourquoi se réunit-on ? Pour se raconter des histoires, ou pour trouver des alternatives, ou encore pour pallier aux manques d’une société pauvre en rituels ? Et le rituel lui-même que nous inter- rogeons aujourd’hui était déjà présent dans les deux spectacles précédents. On se réunit pour répéter, ou pour enterrer quelqu’un, ou pour faire et voir du théâtre, pour se raconter des histoires aussi... Cela, certainement, traverse nos spectacles et nos préoccupations. La répétition qui est centrale dans nos pra- tiques peut aussi être vue comme un rituel et une cérémonie. La répétition d’où peut aussi surgir l’irrationnel et l’inattendu, le rêve...

– Propos recueillis par Cécile Michel - février 2020

Le Jazz

La recherche de réponses alternatives à la pensée dominante est une constante dans le travail du Raoul collectif. Ici la recherche emprunte notamment au langage musical, qui est au cœur du spectacle.
Les cinq artistes du collectif – et leurs aco- lytes – nous apparaissent cette fois comme des musiciens amateurs éclairés qui maî- trisent l’art difficile de la variation jazzy sur le thème de A Night in Tunisia de Dizzie Gillepsie.
La musique jazz comporte deux caractéris- tiques principales :
1. Le swing: rythmique basée sur les appuis sur le 2e et 4e temps (l’after-beat) et par l’utilisation de rythmes ternaires ou syncopés.
2. L’improvisation : les musiciens inventent une mélodie basée sur l’harmonie du morceau.
Son répertoire est composé de standards, des mélodies connues que s’approprient les musiciens. Dans le spectacle, ce sont les motifs de A Night in Tunisia composé par Dizzie Gillepsie, qui sont déclinés à plusieurs reprises.

The moon is the same moon above you A glow in its cool evening light
The stars are aglow in Tunisia
Never does it shine so bright
The cares of the days seem to vanish The ending of day brings release Each wonderful night in Tunisia Where the nights are filled with peace. The stars are aglow in heavens
But only the wise understand
That shining tonight in Tunisia
They guide you through descent sand
And words fail to tell a tale exoticto be taid Each night's a deeper night in a worldages old The cares of the world seem to vanish
The ending of day brings release
Each wonderful night in Tunisia
Where the nights are filled with peace.

A Night in Tunisia (Dizzie Gillepsie 1942)

 

Voici un exemple de la diversité d’interpréta- tions qui peuvent exister autour d’un même standard :
La version d’Art Blakey and the Jazz Messengers (cette version est celle qui a le plus influencé nos musiciens car elle approche le morceau dans une sorte de fusion africaine qui prend tout son sens par rapport au reste du propos du spectacle.)
www.youtube.com/watch?v=ADWODreyby0

  • Version d’Ibrahim Maalouf www.youtube.com/watch?v=CMV78wNCoUY
  • Version de Charlie Parker www.youtube.com/watch?v=RCmqj_UcOoM
  • Version D’Ella Fizgerald www.youtube.com/watch?v=ykjuhut4mns
  • Version de Lee Morgan and the Coocker www.youtube.com/watch?v=-fy_EmfXT34
  • Version de Carlos Henriquez www.youtube.com/watch?v=MEAbPAkGYQc

Le jazz est né du métissage entre les cultures des esclaves originaires d’Afrique de l’Ouest et les cultures des pays européens coloni- sateurs. Les esclaves chantaient dans les champs pour adoucir leur labeur. Grâce à ces chants, appelés work songs, ils firent perdu- rer leur culture d’origine où la musique s’in- sère dans tous les actes de la vie quotidienne (cérémonies, berceuses, chants de travail...) et est caractérisée par une prédominance des percussions.

Evangélisés, les esclaves noirs chantèrent ensuite des hymnes chrétiens auxquels ils ajoutaient des passages improvisés selon leur propre tradition. Ces chants, les negro spiri- tuals (précurseurs du gospel), servaient aussi à faire passer des messages d’espoir dans leur communauté. Beaucoup de musiciens de jazz ont été influencés par ce répertoire religieux dans lequel ils ont été plongés toute leur enfance.
Durant la Guerre de Sécession (1861-1865), beaucoup d’esclaves ont récupéré les instru- ments des fanfares oubliés sur les champs de bataille. Après l’Abolition de l’esclavage (1865), les Afro-américains purent apprendre à jouer de ces instruments. Ces musiciens tra- vaillaient surtout dans établissements popu- laire de bas étage à cause de la ségrégation.
Selon l’histoire officielle, la naissance du jazz aurait eu lieu à la Nouvelle-Orléans, à la fin du XIXe siècle, dans les communautés des descendants des esclaves. Dans un premier temps, cette musique était appelée ragtime ou blues par les musiciens noirs. Aujourd’hui, on compte une multitude de styles différents dans le jazz.
Au départ des différents projets du Raoul collectif, il y a souvent des questionnements, des errances, et des voyages. Pour aller à la recherche des origines du jazz et pour décou- vrir des sons et des rythmes inconnus, les membres du Raoul collectif se sont rendus au Bénin où ils ont découvert des rituels, cultes et cérémoniaux particuliers qui ont alimenté leur réflexion sur le rôle de la cérémonie au sein du corps social.

Le Bénin

Anciennement Royaume du Dahomey, le Bénin est une terre qui fut le berceau de la traite négrière. Le royaume de Dahomey fonde sa prospérité du XVIIe à la première moitié du XIXe siècle sur le commerce des esclaves. Il vendait des prisonniers de guerres ou des victimes de grandes razzias organisées uniquement dans le but de proposer des stocks d’esclaves aux négriers qui passait par la côte de l’Afrique de l’Ouest avant de se rendre dans le Nouveau Monde. Un commerce triangulaire intense exista entre l’Europe, l’Afrique de l’Ouest et les Amériques, du XVII jusqu’au milieu du XIX .

Le culte vaudou

De nombreuses religions se côtoient sur le territoire béninois. Le royaume du Dahomey (XVIIe-XIXe siècles) avait institué en culte un ensemble de liturgies existantes chez les Ashantis du Ghana et chez les Yoroubas du Nigeria. Si les différentes déclinaisons en sont complexes, le Vaudou est une religion d'ordre cosmique issue des cultes animistes africains toujours largement répandue au Bénin et au Togo. Au Bénin, la population est majoritai- rement catholique et musulmane mais reste très attachée aux cultes ancestraux.
Le Raoul collectif s’est intéressé à cette reli- gion d’origine africaine qui était pratiquée avant la colonisation et qui est souvent dia- bolisée à tort par le regard occidental. Le vaudou désigne l'ensemble des forces invi- sibles dont les hommes essaient de se conci- lier la puissance ou la bienveillance. Le mot vaudou signifie esprit. Pour les adeptes du vaudou, un esprit est lié à chaque élément de la nature (ciel, rivières, mer, feu, arbres, etc.). Les initiés du culte vivent des transes et se laissent posséder par un esprit. Les nom- breux rites et pratiques de ce culte restent assez secrets, ils ne se transmettent qu’après une cérémonie de baptême et la transe ne se pratique, généralement, qu’entre initiés.
Malgré l’évangélisation des différentes tribus africaines durant la période coloniale, que ce soit sur le territoire africain ou américain, le vaudou a perduré. Les croyants africains ont adapté la religion chrétienne afin qu’elle prenne en compte leur vision ancestrale et ani- miste de l’univers. Le vaudou représente aussi un instrument de lutte socio-culturelle des peuples africains face à la domination blanche.
Dans la religion Vaudou, la mort est consi- dérée comme un rite de passage, et le Baron Samedi qui aide ce passage est un person- nage très important du Vaudou, même si son culte est surtout développé en Haïti

Les rites funéraires béninois

Les rites funéraires au Bénin sont très impor- tants. Ils sont l’occasion d’honorer les défunts mais aussi à travers de grandioses cérémonies, de montrer son rang social et sa puissance éco- nomique. Ils sont si importants symbolique- ment qu’ils poussent les gens à faire des prêts et à s’endetter à vie. C’est un vrai problème sociétal qui a conduit à envisager des lois qui interdiraient les dépenses trop importantes pour ce genre de cérémonie.

Don Quichotte et la Résistance

“Finalement, ayant perdu l’esprit sans res- source, il vint à donner dans la plus étrange pensée dont jamais fou se fût avisé dans le monde. Il lui parut convenable et nécessaire, aussi bien pour l’éclat de sa gloire que pour le service de son pays, de se faire chevalier errant, de s’en aller par le monde, avec son cheval et ses armes, chercher les aventures, et de pratiquer tout ce qu’il avait lu que pra- tiquaient les chevaliers errants, redressant toutes sortes de torts, et s’exposant à tant de rencontres, à tant de périls, qu’il acquît, en les surmontant, une éternelle renommée.”

– Miguel de Cervantes Saavedra, L’ ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche

L'ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche, publié en 1605, est un chef-d'œuvre de la littérature espagnole, considéré comme le premier roman réaliste moderne. Il pré- sente à la fois une quête d’idéal et une critique acerbe de la société. C’est aussi une parodie du roman de chevalerie, genre à la mode au XVIe siècle, en Espagne. Le héros, Alonso Quijano, se prend pour un chevalier, Don Quichotte, parce qu’il a lu trop de ces romans et qu’il confond l’univers chevaleresque idéal avec la réalité du monde moderne*. Il décide de partir avec son écuyer, Sancho Panza, à la recherche d’actes héroïques à accomplir afin de conquérir le cœur de sa Dulcinée, une simple paysanne. Don Quichotte est devenu un mythe, une figure de la quête d’Idéal, à la fois grotesque et sublime. Il a inspiré le Raoul collectif par sa folie émancipatrice et sa résistance face à la vision du monde qu’on lui impose.

Pour défendre les opprimés, le valeureux chevalier Don Quichotte n’est muni que d’une vieille lance, d’un bouclier rouillé et de son vieux cheval Rossinante. Ce maigre équi- pement peut faire écho au destin des esclaves Noirs qui, déportés aux Amériques, ont lutté contre l’hégémonie de la culture blanche avec leurs pauvres armes interdites (instru- ments bricolés, réunions, histoires, rites et musique).

On peut aussi faire un parallèle avec la démarche du Raoul collectif, et les armes fragiles du spectacle vivant, pour dénoncer, remettre en question et proposer autre chose ?

Gramsci, abordé plus haut, refuse aussi une vision du monde économiciste, c’est-à-dire la réduction de l’histoire à l’économie. Il y oppose son idée de Front Culturel. Mettre en place un front culturel consiste à écrire des articles au sein d’un journal, voire à créer un journal, à produire des biens culturels (pièces de théâtre, chansons, films etc...) qui contri- buent à convaincre les gens qu’il y a d’autres évidences que celles produites jusque-là par la société capitaliste. Faire du théâtre peut dès lors être lu comme un acte de résistance et fait partie de ce Front Culturel à opposer l’idéologie dominante.

Tout le dispositif du théâtre est un rituel et une cérémonie : chercher son ticket, déposer son manteau, s’installe à sa place, attendre le début du spectacle... On a aussi envie de s’amuser avec ces rites. Pour le moment par exemple un des seuls éléments de décor est ce rideau rouge avec lequel on joue beaucoup. Il fait aussi référence à ce lieu qu’est le théâtre, dans lequel on se réunit pour entendre des histoires. Que veut-il encore dire aujourd’hui ? Qu’avons-nous à y faire, que pouvons-nous et que voulons-nous y raconter finalement

– Propos recueillis par Cécile Michel - Février 2020

Des nouvelles pistes mènent aussi le collectif à s’interroger sur la Résistance en elle-même et sur l’efficacité du pacifisme.

L’ouvrage de Gunter Anders (1987) met en lumière cette interrogation et fut très contro- versé car il rejette la position pacifiste dans le cadre de la lutte contre le nucléaire :

Seuls les exaltés surestiment la force de la raison. La première chose qui incombe au rationalisme, c’est de ne se faire aucune illu- sion sur la force de la raison, sur sa force de conviction. C’est pour cela que j’aboutis tou- jours à la même conclusion : la non-violence ne vaut rien contre la violence. (...) Il n’est pas possible d’atteindre une résistance efficace par des méthodes aimables, comme celle consistant à offrir des bouquets de myosotis aux policiers qui ne pourront pas les recevoir parcequ’ils ont une matraque à la main

– Günther Anders, La violence: oui ou non - Une discussion nécessaire, Ed. Fario, Paris, 2014

Sources et références

Nous avons voulu privilégier les ressources en français et celles qui nous paraissent
les plus fiables. Voici une liste non exhaustive d’ouvrages, sites, articles et films sur le sujet.

Don Quichotte
L’ingénieux hidalgo Don Quichotte de la Manche
Miguel de Cervantes Saavedra
Don Quichotte de la Manche de Miguel
de Cervantès, Analyse de l’œuvre
Natacha Cerf et Thibault Boixière, Le petit littéraire. fr, 2017.

Sociologie
Vivre sans ?
Frédéric Lordon, Eds La Fabrique, 2019
La violence: oui ou non - Une discussion nécessaire
Günther Anders, Ed. Fario, Paris, 2014 (ed. originale allemande, 1987), 161p.

Le Jazz
L’odyssée du jazz
Noël Balen, Paris, Éditions Liana Levi, 2012, 797p.
The Cambridge Companion to Jazz
Mervyn Cooke and David Horn (eds.), Cambridge
(UK), Cambridge University Press, 2002, 403p.

Rites funéraires au Bénin
Deuil et funérailles dans le Bénin méridional. Enterrer à tout prix
Joël Noret, Bruxelles, Éditions de l’Université de Bruxelles, coll. “Sociologie et anthropologie”, 2010, 204p.

Interrègne
www.cnrtl.fr/definition/interr%C3%A8gne

Antonio Gramsci
www.slate.fr/story/130298/antonio-gramsci-explique
Étudier Gramsci
André Tosel, Eds Kimé, 2016
Cahiers de Prison
Antonio Gramsci, vol I, II, III, IV, Bibliothèque
de Philosophie, Paris, Gallimard NRF, 1996

© Gloria Scorier