L'éveil du printemps
Frank Wedekind / Armel Roussel - [e]utopia[4]
L’ éveil du printemps, c’est dans une petite ville de province à la morale oppressante, la poussée de sève d’une douzaine d’adolescents qui s’ouvrent à la sexualité, à ses emballements, à ses angoisses, et qui se heurtent au mur de répression, d’interdits et de tabous érigé par le monde adulte.
La mort rôde (avortement, suicide…) mais l’Homme Masqué, personnage allégorique et abstrait, veille au grain et au triomphe de la pulsion de vie.
Voici vingt-quatre ans que ce texte écrit en 1891 par l’auteur de Lulu, hante la table de nuit d’Armel Roussel, qui l’a visité déjà trois fois mais sans véritablement le mettre en scène par lui-même. Pour ce faire, et pour mieux souligner la composition chorale de la pièce, il a engagé douze acteurs et deux musiciennes. Et plutôt que la touffeur de maisons bourgeoises, il a opté pour l’évocation du plein air : une fête populaire, sur une place publique de village, là où, les soirs de bal, les langues se délient, les désirs s’abandonnent, et naissent les cancans.
[BACKSTAGE]