Revue de presse
Catarina et la beauté de tuer des fascistes
Tiago Rodrigues
Déjà provocante par son titre, Catarina et la beauté de tuer des fascistes ne laissera personne indifférent. Les réactions dans la salle, comme celles observées le soir de la première, sont intelligemment appelées par la construction même de la pièce. Voici un théâtre véritablement politique, dans la tradition brechtienne — Brecht y est d’ailleurs cité plusieurs fois — qui saisit avec une rare acuité les enjeux actuels du monde, à travers une fable qui décoiffe.
Raymond Bertin, Catarina et la beauté de tuer des fascistes : Plongée dans le dilemme, JEU, revue de théâtre, 28.05.2024
Jamais n’a-t-on vécu un moment aussi tendu dans une salle de théâtre. Coincé entre la haine déversée sur scène et celle qui venait du public, il était impossible de ne pas ressentir une énorme charge d’adrénaline remplir ses veines.
Stéphanie Morin, Critique de Catarina et la beauté de tuer des fascistes : atmosphère explosive sur scène et dans la salle, La Presse, 27.05.2024
Catarina et la beauté de tuer des fascistes dérange, fait réfléchir, réagir, et c'est bien. Du vrai théâtre populaire d'aujourd'hui.
Fabienne Pascaud, Tiago Rodrigues, ou le vrai théâtre populaire d’aujourd’hui, Télérama, 25.10.2022
De la jeune Beatriz Maia (Catarina) à Romeu Costa (impressionnant « fasciste »), les huit comédiens épousent toutes les nuances, les silences et les malaises volontaires d'une pièce coup de poing. Un coup de poing qui nous propulse au bord du gouffre dans lequel beaucoup sont déjà tombés.
Philippe Chevilley, La fable politique coup de poing de Tiago Rodrigues, Les Echos, 10.10.2022