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Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Revue de presse Festival d'Avignon

La Dernière nuit du monde / Kingdom / FRATERNITÉ, Conte fantastique

© Christophe Raynaud de Lage

Retrouvez la revue de presse individuelle de :
La Dernière nuit du monde de Laurent Gaudé & Fabrice Murgia
Kingdom d'Anne-Cécile Vandalem
FRATERNITÉ, Conte fantastique de Caroline Guiela Nguyen

 

"Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il se fait remarquer dans la pièce Fraternité, conte fantastique. Sa silhouette longiligne se profile sur la scène, puis sa voix monte doucement en puissance pour occuper tout l’espace du théâtre la FabricA. Un frisson vous parcourt. Et c’est beau."
Patrice Elie, Festival de Théâtre d’Avignon : Alix Pétris, une voix très "IN"., dans France TV Info, le 18.07.2021

 

"Selon Caroline Guiela Nguyen, « à chaque fois qu’on évoque l’avenir, on voit à quel point l’humain est toujours en échec avec des conflits économiques et écologiques » en perspective. Dans Fraternité, « au contraire, on peut voir comment l’humanité fait tout ce qu’elle peut pour consoler, réparer l’autre »."
Rana Moussaoui, En pleine pandémie, le deuil hante la scène d’Avignon, dans L'Orient-Le-Jour, le 16.07.2021

 

"L’histoire qui se pare de fantastique est ultra-réelle. Ce qui se passe au fond de la Sibérie peut se passer à la table de Noël. C’est là que c’est fort. Car le roi a voulu bien faire, il a inventé un conte sioux, mais il s’est planté, son royaume s’effondre."
Amélie Blaustein Niddam, Kingdom, Anne-Cécile Vandalem dans les sombres forêts familiales au Festival d’Avignon, dans Toute la Culture, le 15.07.2021

 

"Le résultat est un concentré d’émotion, à l’état brut, le temps de 3 h 30 rythmées et bien tenues, qui maintiennent le spectateur réceptif à l’émotion des comédiens, s’identifiant aux personnages, bousculés par les questionnements vertigineux qu’ils affrontent : et vous, jusqu’où iriez-vous pour revoir un jour vos proches ? Seriez-vous prêt à sacrifier votre mémoire ? Si vous ne pouviez conserver que trois souvenirs de l’être aimé, quels seraient-ils ?"
Copélia Mainardi, Avignon : "Fraternité, conte fantastique", "Circulations capitales", quand la langue se fait mémoire, dans Marianne, le 14.07.2021

 

De vive(s) voix, Mémoires et utopies au Festival d'Avignon, sur RFI, le 14.07.2021

 

"Même si l’obscur domine la pièce et bien que Kingdom semble faire le constat d’une impossibilité, des humains à vivre ensemble et d’un futur sombre, il y a dans ce spectacle la nostalgie d’un paradis perdu un instant retrouvé, la promesse d’un avenir et d’une autre vie possible. La formidable prestation du groupe d’enfants sur la scène contribue fortement à cette impression finale d’une possible réparation."
Luis Armengol, Festival d’Avignon : d’un monde à l’autre, dans L'Arts-vues, le 14.07.2021

 

"Un excellent  spectacle où  Murgia excelle comme toujours à la mise en scène aux allures très techniques, et on le sait, avec lui, la magie arrive vite. C’est une joie de le retrouver sur scène, heureux d’en découdre avec le plateau. Et aussi, merci d’avoir joué sous la pluie."
Amélie Blaustein Niddami, La nuit où Murgia a joué sous la pluie au Festival d’Avignon, dans Toute la Culture, le 13.07.2021

 

"La mosaïque des images et des dialogues par vidéo interposée, la présence de plus en plus incarnée de ces interprètes enfermés dans leur bulle de solitude – lui danse son désarroi, elle chante sa complainte – font de ce moment théâtral une fable poétique dont l’écho résonne étrangement avec notre temps. Même si la situation n’est pas comparable avec la pandémie actuelle, on y voit une planète entière s’abîmer dans une même catastrophe. Et l’on en ressort en méditant."
Emmanuelle Bouchez, Avignon 2021 : “La Dernière Nuit du monde”, un conte futuriste captivant, dans Télérama, le 13.07.2021

 

"Dans la pièce «Fraternité», puissante saga post-apocalyptique sur le deuil, de Caroline Guiela Nguyen, se mêlent acteurs professionnels, couples de restaurateurs et les rappeuses Nanii et Saaphyra. Rencontre avec les deux artistes, qui brillent sur scène autant que dans la vie, de leurs personnalités gouailleuses."
Ève Beauvallet, Reportage: Nanii et Saaphyra au Festival d’Avignon : «On apporte la street sur le plateau», dans Libération, le 12.07.2021

 

De vive(s) voix, Festival d'Avignon: Caroline Guiela Nguyen pour «Fraternité, conte fantastique», sur RFI, le 12.07.2021

 

"À nos oreilles toutes religieuses, comme à vous, lecteurs d’Emmanuel Carrère, le royaume a des tonalités évangéliques. La bonne nouvelle, souvent malmenée et défigurée, par un dur  labeur où s’immiscent nos soupçons et nos peurs, ne se trouve nulle part ailleurs que dans l’utopie d’un coeur abandonné et confiant."
Kingdom: le « Royaume » s’est approché de vous, dans Les Dominos, le 11.07.2021

 

"Au sortir d’Anne-Cécile Vandalem, on a ce désir d’une vie plus réelle; après Murgia, celui d’une nuit libérée du poids des jours; avec Caroline Nguyen celui d’un monde enfin plus fraternel."
Guy Duplat, Premier bulletin d’Avignon: mention très bien, dans La Libre, le 10.07.2021

 

"Culture d'été" au festival d'Avignon, où dans le "In", la belge Anne-Cécile Vandelem a séduit le public avec "Kingdom", une pièce qui mêle théâtre et cinéma. Il y est question de secrets de familles, de nature en péril, et les enfants y jouent un rôle central."
Thierry Fiorile, "Kingdom", théâtre et cinéma dans le dernier volet de la trilogie d'Anne-Cécile Vandelem, dans France Info Culture, le 10.07.2021

 

"« Kingdom » conclut en beauté la trilogie de l'auteure et metteuse en scène belge entamée avec « Tristesses » et « Arctique ». Une fiction épique qui nous embarque aux confins de la Taïga sibérienne pour assister au délitement d'une petite communauté animiste. Captivant et profond."
Philippe Chevilley, Festival d'Avignon : le Wild East Show d'Anne-Cécile Vandalem, dans Les Echos, le 09.07.2021

 

"La pièce, qui démarre comme un thriller, devient une fiction romanesque mais réussit à tenir le fil. Pendant deux heures Murgia nous tient en haleine, racontant les événements dans un carré de lumière. Derrière lui, un écran où apparaissent en gros plan les autres personnages. A cour, un studio d’enregistrement où est assise Lou (Nancy Nkusi, vibrante et d'une étourdissante beauté). De la neige recouvre la scène."
Sophie Jouve, Festival d’Avignon : "La dernière nuit du monde", une science-fiction de Laurent Gaudé terriblement vraisemblable !, dans France Info Culture, le 09.07.2021

 

"Interroger, poser le débat, offrir des pistes d’espérance. C’est aussi ça le but de la création artistique. "Il faut que le spectacle offre des pistes. On est là pour créer du débat et que le spectacle offre les pistes pour ce débat. Et dès qu’il y a débat il y a espoir", indique Fabrice Murgia."
Festival d’Avignon : "La nuit est un des derniers espaces qu’on n’a pas réussi à transformer en valeur marchande", pointe Fabrice Murgia, sur RTBF Info, le 09.07.2021

 

"Dans une saga puissante présentée à Avignon, Caroline Guiela Nguyen dépeint un monde post-apocalyptique dans lequel les survivants doivent réapprendre à gérer leur chagrin pour ne pas perturber le mouvement des planètes."
Ève Beauvallet, «Fraternité», l’as des astres, dans Libération, le 08.07.2021

 

"Je ne veux surtout pas rassurer ou consoler le public, le théâtre n’est pas là pour ça, et les difficultés pour activer et créer les conditions d’un déplacement sont déjà suffisamment grandes… Je ne pense pas choquer et provoquer, d’autres le font bien mieux. J’avais effectivement la volonté de poser un constat assez sombre, qui est le reflet de ce qu’on vit et qui nous attend. Et en même temps, je souhaitais ouvrir sur la possibilité que pendant que tout s’effondre, autre chose se mette en place, notamment par l’action des plus jeunes. Questionner le pouvoir de la fiction, mon cheval de bataille. Alerter, finalement, à travers de nouvelles histoires qui pourront peut-être à terme inverser même très légèrement le cours des choses."
Copélia Mainardi, Anne-Cécile Vandalem : "Le théâtre est un lieu où raconter d’autres histoires", dans Marianne, le 08.07.2021

 

"Pour son retour à la scène, Fabrice Murgia donne à Gabor une vraie épaisseur, celle d’un homme trop sûr de lui qui n’est plus que l’ombre de lui-même. Sur l’écran surgissent tous les fantômes du passé, à commencer par une représentante du peuple Sami qui égrène les multiples arguments des siens contre la disparition de la nuit tandis que le public s’installe, y faisant à peine attention. Belle idée qui fait entendre la voix de la raison dans une indifférence générale. Mais la plus belle idée reste d’avoir confié le rôle de Lou à Nancy Nkusi. Contrastant avec l’agitation de Gabor, elle offre une présence forte, calme, émouvante, lumineuse. L’alchimie entre les deux comédiens est parfaite de bout en bout. Et la voix profonde de la jeune femme, épousant des rythmes jazzy, rend à la nuit toute cette magie qu’aucune pilule ne pourra jamais remplacer."
Jean-Marie Wynants, Avignon: deux voix dans la dernière nuit du monde, dans Le Soir, le 08.07.2021

 

"Lors de la grande catastrophe, celle de la «grande éclipse», la moitié de l’humanité a disparu, laissant partout des pères sans filles, des femmes sans maris et des sœurs sans frères. «Tous ont dû se mettre au chevet de tous» et, afin que ceux qui restent ne crèvent pas de sidération, des «centres de soin et de consolation» ont été créés, lesquels ressemblent en tout point à nos centres sociaux d’aujourd’hui, avec leurs chaises en plastique, leurs nappes en papier pour les goûters et leurs peu de moyens mendiés aux collectivités. Là-bas, on peut y prendre des workshops et des ateliers de deuil, cuisiner des tajines aux pruneaux et enregistrer des messages pour les disparus. Le tout, sous la haute surveillance d’une astrophysicienne chargée de quantifier la peine de chacun en surveillant leur nombre de battements de cœur par minute."
Ève Beauvallet, Festival d'Avignon, «Fraternité», l’as des astres, dans Libération, le 08.07.2021

 

"Parfois, un ange passe parmi eux : un magnifique contre-ténor, de blanc vêtu. Son apparition, la musique et le décor participent de la richesse de cette expérience théâtrale. Dans la boîte noire de la Fabrica, le présent n’a plus cours et le spectateur est littéralement transporté au cœur du conte dans une avalanche d’émotions. On rit, avec une immense tendresse, on frissonne – le slam de Candice avant l’entracte ! – et on pleure, inévitablement. Enfin, on se laisse envelopper par la poésie – une leçon en soi – de ces cœurs humains qui, par leur pulsation, régissent la course de l’univers."
Marie-Valentine Chaudon, Festival d’Avignon 2021 : « Fraternité », au fondement de l’humanité, dans La Croix, le 07.07.2021

 

"Si «Fraternité, conte fantastique» est un spectacle exceptionnel c’est d’abord parce qu’il est servi par des comédiens admirables. Point de vedette ici, mais des gueules et des caractères, des dingues et des paumés en apparence. Des langues différentes se heurtent, on passe du tamoul à l’arabe, à l’anglais, au français ou au vietnamien. Candice, Ceylan, Sarah, Rachel ou encore Ismène, tous continuent à vivre en expiant leur colère, en se racontant leurs histoires, en se parlant. En apprenant à vivre ensemble, différemment. Sam le crie : «J’ai mal, je souffre, rien ne me consolera». Vraiment ?"
Benjamin Locoge, Hier soir à Avignon… "Fraternité, Conte Fantastique", dans Paris Match, le 07.07.2021

 

"Anne-Cécile Vandalem réussit avec brio là où elle sait y faire, dans cette mise sous tension très progressive, à pas lents, mais décidés, du plateau, pour faire frissonner de plus en plus intensément, y compris musicalement, à travers les compositions de Pierre Kissling et Vincent Cahay qui transforment l’environnement forestier en acteur sonore à part entière."
Vincent Bouquet, Anne-Cécile Vandalem en son royaume, sur Sceneweb.fr, le 07.07.2021

 

"Avec Kingdom, Anne-Cécile Vandalem clôt sa trilogie commencée avec Tristesses et Arctique en se focalisant sur la vie de petites communautés à l’écart du monde. Elle y montre à la fois le besoin d’une autre vie, l’utopie réalisée du retour à la nature et le basculement dans le conflit qui semble inhérent à toute communauté humaine. Entre théâtre et cinéma live, Kingdom nous entraîne dans un monde où la poésie et le rêve se fracassent sur le réel. Des secrets sont petit à petit révélés, des frontières sont franchies, des manières de vivre s’opposent, la jeune génération porte sans le savoir le poids des erreurs passées et se heurte aux règles édictées par les anciens…"
Jean-Marie Wynants, Avignon: un royaume à l’épreuve du temps et des secrets, dans Le Soir, le 07.07.2021

 

"De quel poids du passé faut-il se délester pour s’inventer un avenir ? Comment « faire son deuil », comme on le dit communément aujourd’hui, sans pour autant tomber dans le déni et l’oubli ? Comment communique-t-on avec ses disparus ? A toutes ces questions, le spectacle de Caroline Guilea Nguyen répond par des propositions à la fois concrètes et poétiques, sans avoir peur de partir, par moments, dans des dimensions un rien délirantes, en s’autorisant toutes les libertés de la fiction."
Fabienne Darge, A Avignon, Caroline Guiela Nguyen sur le chemin de la consolation, dans Le Monde, le 07.07.2021

 

"Anne-Cecile Vandalem étudie la manière de « faire territoire », de construire son lieu de vie, mais comment partager le territoire avec d’autres, fussent-ils des cousins? Comment accepter l’Autre et faire advenir un monde meilleur? Aller au bout du monde est-il une solution? [...] Caroline Guiela Nguyen avait aussi été remarquée à Avignon en 2017 avec son merveilleux Saigon. On retrouve pour elle aussi, dans Fraternité, conte fantastique, sa marque : un décor hyperréaliste et une fraternité d’acteurs de tous âges, de toutes provenances, professionnels et amateurs mêlés. D’une rappeuse marseillaise et d’un acteur de Madras, à un couple de vieux Vietnamiens et des acteurs marocains."
Guy Duplat, Faut-il parvenir à oublier pour continuer à vivre ?, dans La Libre, le 07.07.2021

 

"La troupe réunie pour Fraternité, conte fantastique, la nouvelle création qu’elle présente au Festival d’Avignon, est à elle seule un voyage dans des identités nomades, multiples et mêlées. Une troupe où se mélangent comédiens professionnels et amateurs, où se parlent diverses langues et où s’expriment de fortes personnalités, à l’image de ces trois acteurs."
Fabienne Darge, Le vaste monde de Caroline Guiela Nguyen, dans Le Monde, le 06.07.2021

 

"Le rêve d’un théâtre exemplaire, dont le propos fédérerait autant de disciples qu’il y a de personnes dans la salle, imprègne cette édition 2021. Besoin, sans doute, de retrouver du sens après une année de fermeture des lieux culturels. Nécessité de faire réfléchir plus que de divertir. Désir de faire bloc quand caracole partout l’individualisme."
Joëlle Gayot, Avignon 2021 : où va le monde ? Le Festival tire la sonnette d’alarme, dans Telerama, le 06.07.2021

 

"Caroline Guiela Nguyen et sa troupe ont trouvé refuge au Théâtre de Liège avant le grand saut au Festival d’Avignon. La metteuse en scène ne le sait peut-être pas, mais les places pour sa nouvelle création, « Fraternité. Conte fantastique », se sont arrachées en quelques heures. "
Philippe Noisette, Dans les coulisses de "Fraternité", dans Paris Match, le 05.06.2021

 

"Pour sa première publication, Anne-Cécile Vandalem entre par la grande porte, aux éditions Actes Sud, et inscrit son nom aux côtés d'autres qui resteront probablement dans l'histoire du théâtre de texte. Et cela, non pas avec une pièce, mais avec trois."
La preuve par trois, dans Le Vif, le 02.06.2021

© Gloria Scorier